Process Of Elimination (Switch / PS4 / PC) : La quête de la vérité ne sera pas de tout repos.

Etant une fervente admiratrice de la licence Dangaronpa, ce mystérieux Process Of Elimination ne pouvait que titiller ma curiosité.

Je me suis donc jetée sans plus attendre sur ce visual novel d’enquête qui m’intriguait fortement.

C’est l’un d’entre nous…

Le jeune étudiant Wato Hojo, grand admirateur de l’Alliance des détectives, une organisation qui réunit tous les grands détectives de l’archipel. Quelle ne faut pas sa surprise et sa joie quand il apprend qu’il aura l’opportunité de rejoindre leurs rangs afin de mettre hors d’état de nuire un dangereux tueur en série.

Le voilà donc catapulté sur une île inconnue en compagnie des détectives. Et tous vont se retrouver, très vite dans l’œil du cyclone.

Car le tueur en série pourrait bien être l’un d’entre eux…

Une enquête des plus palpitantes…

Le ton est donné dès le début et on sait déjà qu’on a affaire à une enquête des plus tortueuses. Mais avant de poursuivre, sachez que, malheureusement, ce jeu n’est pas traduit en français et qu’en plus il faudra un niveau assez élevé pour comprendre pleinement les tenants et aboutissants de l’enquête.

Revenons à présent à nos moutons.

On est donc propulsé sur cette étrange île et on devra collaborer avec les autres détectives pour démasquer rapidement le tueur en série avant que ce dernier n’annihile tout le monde.

Le principe est simple.

Etant donné qu’il s’agit d’un visual novel, il faudra s’attendre à de nombreux dialogues. Avec ces longues phases de lecture, on fera plus ample connaissance avec notre équipe de détectives. Et on se rendra compte que chacun aura ses propres compétences et faiblesses. Mine de rien, toutes ses connaissances nous seront très utiles dans notre investigation.

Car, après ces longs dialogues, on va devoir entrer dans le vif du sujet et arpenter les différentes pièces d’un étrange manoir pour en récolter un maximum de preuves et d’objets intéressants, susceptibles de nous mettre sur la piste du dangereux tueur en série. Il faudra parfois collaborer avec certains détectives, selon leurs compétences respectives, afin d’élucider telle ou telle énigme.

Cette phase d’investigation m’a particulièrement plu et j’ai adoré faire ma fouineuse en arpentant toutes les pièces de fond en comble.

Ensuite, viendra une sorte de quizz sous forme de déduction et de phrases correctes à choisir afin de valider notre phase d’enquête et passer à la suivante… Et ainsi de suite durant les 6 chapitres qui nous attendront dans le jeu.

Au début, j’avoue avoir complètement adhéré au principe d’autant plus que la personnalité de chacun des détectives est très bien retranscrite et réussie de mon point de vue. Et puis, au fil du temps et des chapitres, j’ai fini par trouver le jeu un peu répétitif sur les bords.

Mais bon, ce n’est qu’un petit détail à comparer à la richesse et aux rebondissements de cette enquête.

Certes ce n’est pas du niveau d’un certain Danganronpa mais le résultat final n’en reste pas moins admirable.

Une ambiance sonore des plus réussies

Même si, de prime abord, les graphismes pourraient se révéler un tantinet trop simples sur les bords, j’ai apprécié ce côté un  peu décalé et surtout les petites touches d’humour disséminées ici et là.

Mais, le gros point positif vient sans doute du doublage intégral des dialogues en japonais que j’ai trouvé particulièrement réussi. Et l’ambiance musicale n’est pas en reste non plus car elle nous transporte littéralement durant ces heures d’enquête et parfois de tension intense. L’immersion est donc totale et j’en redemande.

Enfin sachez que la durée de vie est plus que raisonnable pour ce genre de visual novel. Selon votre niveau en anglais, vous en aurez pour une vingtaine d’heures de jeu, au moins.

Conclusion

Process Of Elimination est un visual novel d’enquête des plus intéressants. Je me suis très vite sentie impliqué dans cette investigation qui a finalement répondu à toutes mes attentes. Si vous avez un bon niveau en anglais et que vous voulez vous lancer dans l’aventure, alors n’hésitez plus ! Allez-y ! Vous ne le regretterez pas !

Merci beaucoup pour vos lectures !

Test rédigé à partir d’une version presse Switch fournie par l’éditeur.

GrimGrimoire OnceMore (Switch / PS5) : En avant mes familiers !

J’ai toujours été une très grande fan de Vanillaware depuis que j’avais joué au sublime Muramasa sur PSVita. Il était donc inconcevable que je passe à côté de GrimGrimoire OnceMore.

Sorti initialement sur PS2 en 2007 et relativement méconnu à l’époque, le voilà qui se refait une beauté avant de revenir en force sur Switch et PS5.

Petite débutante deviendra grande magicienne !

 Lillet, jeune fille altruiste, travailleuse et généreuse, intègre la prestigieuse école de magie : « Silver Star Tower » où elle espère devenir une grande magicienne afin de subvenir aux besoins de son frère.

Mais ce séjour ne sera pas de tout repos et la pauvre Lillet va en faire les frais…

Un jeu de stratégie particulièrement addictif

Comme je le disais un peu plus haut, on va donc suivre le quotidien (un tantinet mouvementé) de la jeune Lillet. Dès son entrée à la Tour Silver Star, elle va faire connaissance avec des personnages tous plus marquants les uns que les autres.

S’ensuivra quelques dialogues des plus savoureux… qui ne seront malheureusement pas traduits en français.

Outre ces petites phases de lecture, on va devoir mettre en pratique les cours de magie et surtout d’invocation appris au fil des jours.

Et là je dois avouer que j’ai été très rapidement séduite.

A chaque début de combat, on aura droit à un tutoriel des plus précis pour nous aider à mener à bien notre mission du jour. Face au flot d’information à retenir, je me suis demandée si j’allais bien y arriver et puis finalement c’était bien plus simple que je le pensais.

Afin de pouvoir invoquer nos alliés (ou familiers) qui obéiront à nos ordres, il faudra, au préalable récolter du précieux mana.

Pour ceci, on devra faire appel aux petits elfes qui feront ce travail. Et petit à petit, grâce à la quantité de mana récoltée, on pourra invoquer des familiers de plus en plus puissants afin d’assurer la défense mais surtout la destruction des cristaux et ennemis adverses.

Au fil du temps, on va apprendre à maîtriser et invoquer des créatures issues de 4 grimoires différents. Il y en aura pour tous les goûts. On pourra même invoquer des fantômes et même de terrifiants et surpuissants dragons ! Et oui, rien que ça.

Ce sera donc à nous de jongler entre les différents grimoires et créatures disponibles pour remporter la précieuse victoire.

Sachant que chaque grimoire possédera ses propres créatures et compétences, on devra soigneusement les choisir au préalable d’autant plus qu’on pourrait sérieusement être mis en difficulté si jamais on invoquait les mauvais alliés.

Il faudra également avoir les yeux partout lors des phases de combat car les ennemis peuvent subitement apparaître de tous côtés. Il sera donc primordial, voire vital, de laisser quelques unités de défense et d’attaque vers nos cristaux et nos petits glaneurs de mana afin de les protéger.

Bien entendu, au fil du temps, il nous sera possible de débloquer de nouvelles capacités et attaques pour nos fidèles créatures, via des arbres de compétences des plus complets et réussis.

Le seul petit bémol que j’aurai à souligner c’est le côté un peu brouillon du jeu lorsqu’il y a un peu trop d’unités alliées et ennemies sur la zone de combat. On ne s’y retrouve plus. Heureusement, on a la capacité de sélectionner via une touche, une certaine catégorie d’alliées afin de les envoyer combattre ailleurs par exemple.

Cette petite fonctionnalité est vraiment appréciable.

Le gameplay est donc particulièrement original et addictif. Je me suis prise très rapidement au jeu et j’ai enchaîné les jours au sein de la Tour Silver Star sans vraiment m’en rendre compte.

Petit bijou visuel

Comme souvent avec les productions de Vanillaware, les graphismes sont clairement de toute beauté. Certes, nous ne sommes pas encore au même niveau que le sublime Odin Sphere mais la sauce prend quand même et j’en ai pris clairement plein les yeux. Les personnages sont très bien réussis visuellement parlant et une ambiance magique, voire envoûtante se dégage du jeu pour mon plus grand bonheur.

Certes les zones de combat sont un peu plus fades, voire monotones sur les bords mais le design des créatures invoquées en jette.

Et que dire des mélodies extrêmement dynamiques qui nous accompagnent durant toutes ces journées d’apprentissage ? Elles sont parfaites sur toute la ligne et collent parfaitement à l’ambiance globale du jeu. Mes oreilles en redemandent.

Il y a juste la durée de vie qui est un peu trop courte de mon point de vue. J’ai fini l’histoire principale en 9 heures et en prenant mon temps. Mais sachez que vous pourrez rajouter une poignée d’heures supplémentaires si jamais vous décidez de faire les missions annexes.

Conclusion

GrimGrimoire OnceMore est un petit bijou à la sauce Vanillaware comme je les aime. On sent que c’était le premier jeu de Vanillaware car il n’est clairement pas à la hauteur des autres titres du studio mais le résultat est vraiment plaisant et addictif.

Il est juste dommage que les textes ne soient pas traduits en français et que la durée de vie un tantinet courte sur les bords.

Merci beaucoup pour vos lectures !

Test rédigé à partir d’une version presse (Switch) fournie par l’éditeur.

Atelier Ryza 3 : Alchemist of the End & the Secret Key (Switch / PS4-PS5 / PC) : Une conclusion de la trilogie en apothéose ?

Dès que j’ai fait la connaissance de Ryza et de ses amis, j’ai été conquise sur toute la ligne. Fraîche, adorable et terriblement attachante, cette petite alchimiste a su me séduire et j’ai donc enchaîné ses aventures avec plaisir, sans la moindre lassitude. Il me tardait donc de découvrir enfin le dénouement à travers ce troisième opus.

Une nouvelle menace plane…

Alors que Ryza et ses amis pensaient couler des jours heureux et paisibles sur l’île de Kurken, d’étranges îles ont fait leur apparition. Et leur présence semble porter préjudice à Kurken.

Il n’en fallait pas davantage à Ryza et son compagnon pour décider de mener leur petite enquête afin de découvrir ce qui se trame derrière ces soudaines apparitions. Leur périple va les mener beaucoup plus loin qu’ils l’auraient imaginé.

De l’exploration et de l’alchimie à gogo

Avant toute chose sachez qu’Atelier Ryza 3 n’est pas traduit en français. C’est autant plus dommage que l’opus précédent l’avait été. Du coup, les joueurs réfractaires à l’anglais ne pourront pas en profiter pleinement.

Ce dernier épisode des aventures de Ryza va nous en mettre plein les yeux, notamment au niveau des zones à explorer (qui se débloqueront au fur et à mesure de notre avancée dans l’histoire).

On se promène dans ces lieux, aux décors variés et chatoyants, en ayant une formidable sensation de liberté. Bien entendu, notre parcours sera jonché de rencontres pas très sympathiques. Car, comme dans tout bon Atelier qui se respecte, il nous faudra en découdre avec des tas d’ennemis.

Les combats ne seront pas différents des opus précédents et seront toujours autant dynamiques. Certes, cela reste un peu brouillon sur les bords mais on n’y prendra pas tellement garde tellement l’ensemble est enchanteur. On enchaîne les attaques et les compétences spéciales dans un déferlement de coups et de couleurs.

Certes, les affrontements sont assez répétitifs mais, pour ma part, c’est toujours un pur plaisir. De plus, ces combats sont nécessaires pour monter de niveau et acquérir de nouvelles compétences, nécessaires lors des combats de boss.

Petite nouveauté dans cet opus, on aura, à notre disposition, un système de clés qui nous aidera autant au niveau des combats que de l’exploration. Il nous sera également possible de nous reposer, via des feux de camps. Ce qui est très appréciable.

En effet, cela nous permet de choisir si nous voulons partir en exploration de nuit afin de rencontrer des ennemis différents, parfois plus puissants et sournois, que ceux croisés en journée.

Et, bien entendu, l’alchimie fera partie intégrante de cette aventure haute en couleurs. On devra créer de multiples objets et ingrédients qui nous aideront à avancer dans notre périple.

On sera donc amené à explorer de fond en comble les différents lieux et à accomplir de quêtes annexes, toutes plus rafraichissantes les unes que les autres.

A noter que chaque outil peut récolter un ingrédient différent d’un même objet.

Et, comme souvent, je m’y suis sentie bien, tout simplement bien, d’autant plus que l’optimisme suinte littéralement du jeu.

Des graphismes de plus en plus appréciables

C’est ce qui m’a de suite frappée lorsque j’ai commencé l’aventure. J’ai trouvé que les graphismes étaient nettement supérieurs aux opus précédents. Pas que ces derniers étaient moches, non, loin de là, mais ici, on sent que tout a été sublimé. Les couleurs sont chatoyantes et les textures ont gagné en netteté et qualité. De plus, les temps de chargement sont quasiment inexistants et c’est vraiment appréciable.

Pour ce qui est de la bande sonore, elle est à l’image du jeu. Joyeuse, entrainante et addictive, elle nous accompagne agréablement durant nos longues heures en compagnie de la ravissante Ryza.

Et c’est bien là le gros point positif de cette licence. Car, depuis le début, c’est un véritable bol de fraîcheur et de bien-être qui nous envahit à chaque fois qu’on rejoint Ryza et ses amis. Toute cette positivité et cette bonne humeur est vraiment la marque de fabrique de la licence Atelier pour mon plus grand bonheur.

Je m’y replonge, toujours, avec grand plaisir.

Conclusion

Atelier Ryza 3 : Alchemist of the End & the Secret Key conclue avec brio les aventures de notre ravissante alchimiste Ryza et sa bande d’amis. Le passage à l’âge adulte n’a jamais été aussi rafraichissant et sympathique. Petit bémol, contrairement au second opus, celui-ci n’est malheureusement pas traduit en français.

Merci pour vos lectures !

Test rédigé à partir d’une version presse (Switch) fournie par l’éditeur.

Legend Of Heroes – Trails To Azure (Switch / PS4 / PC) : Le devoir d’un héros n’est-il pas de protéger sa ville ?

Depuis aussi loin que remontent mes souvenirs, il me semble avoir toujours eu un affect tout particulier avec la licence des “Legend Of Heroes”. 

Depuis, dès qu’un nouvel opus sortait sur le marché, je ne pouvais m’empêcher de me jeter sur cette nouvelle aventure.

Lorsque Trails From Zero a finalement atterri dans nos contrées en 2010, j’étais vraiment comblée. Enfin ce titre qui n’avait jamais quitté le Japon était enfin à ma portée. Et, comme je le pensais, j’ai été conquise sur toute la ligne. 

Aujourd’hui, je vais m’attarder sur sa suite directe intitulée “Trails to Azure”.

Une paix éphémère

Après les terribles événements de “Trails from Zero”, Crossbell essaie tant bien que mal de retrouver un peu de quiétude. Mais ce ne sera pas une mince affaire car une sourde menace plane toujours sur la ville. Et elle prend de plus en plus d’ampleur.

Lloyd Bannings et son équipe de la Special Support vont devoir, à nouveau, se retrousser les manches afin d’assurer la protection de cette ville qu’ils aiment tant.

On prend les mêmes et on recommence

Avant toute chose, sachez que, même s’il est possible de commencer par ce “Trails to Azure” grâce au résumé du premier opus disponible dans le jeu, je vous conseillerais tout de même de jouer d’abord à « Trails from zero » si c’est possible.

Comme pour le premier opus, celui-ci ne bénéficiera, malheureusement, pas de sous titres français.

Même si, de prime abord, « Trails to Azure » semble être un copier coller de « Trails From Zero », plus on avancera dans le jeu et plus on va se rendre compte de sa richesse, surtout au niveau du scénario.

Pour ce qui est des combats, qui est le point central de l’aventure, ils seront au tour par tour et on aura le choix, comme dans le premier opus, d’utiliser des attaques classiques, de la magie ou des objets.

Les combats se déclencheront de façon aléatoire et ce sera à nous de gérer correctement nos attaques et défenses pour ne pas mettre notre équipe en difficulté. Sachant que certains ennemis peuvent nous assommer ou nous infliger des malus bien handicapants, il faudra veiller à ne pas trop se reposer sur nos lauriers.

Chaque ennemi possédera ses forces et ses faiblesses et ce sera à nous d’employer la bonne stratégie pour pouvoir en venir à bout.

Petite nouveauté, chacun de nos personnages aura la possibilité de déclencher de terribles furies lorsque la jauge en question sera remplie. Nous assisterons alors à de petites cinématiques bien sympathiques qui font toujours leur petit effet quand ils se déclenchent.

Bien entendu, une bonne stratégie sera de mise durant toute l’aventure et on devra fréquemment renforcer nos armes, ou en acheter de nouvelles plus puissantes lors de notre périple à travers la ville. Il faudra également gérer nos gemmes ou pierres élémentaires nous permettant de débloquer de nouvelles capacités.

Finalement, on retrouve notre petite équipe de personnages très attachante et on les accompagnera durant leurs très nombreuses quêtes afin de venir en aide à la population de Crossbell. Et plus on accomplira de quêtes et plus l’intrigue principale se dévoilera à nous.

Tout ce que j’ai à vous dire est qu’il faudra vous attendre à des rebondissements et à des événements majeurs qui concluront avec brio cette très bonne duologie.

Une ambiance sonore aux petits oignons

Comme je vous le disais un peu plus haut, le principal intérêt du jeu se situe au niveau du scénario. Mais l’ambiance sonore n’est pas en reste non plus. En effet, j’ai vraiment beaucoup apprécié ces mélodies tantôt guillerettes, tantôt dynamiques voire angoissantes par moments. Elles nous accompagnent vraiment bien durant ces heures de jeu et j’en redemande.

Pour ce qui est des graphismes, on retrouve la petite touche 2D rétro du premier et ce n’est franchement pas pour me déplaire. De plus, la version Switch apporte davantage de confort que la version PS4, comme dans le premier opus.

Enfin, sachez que la durée de vie est littéralement colossale. Misez sur une bonne soixantaine d’heures avant d’en voir le bout. Mais, compte tenu de la qualité globale du jeu, on ne les verra même pas passer.

Conclusion

« Trails to Azure » est vraiment une suite extrêmement réussie de « Trails from Zero ». On y retrouve avec plaisir tous ces personnages charismatiques et attachants. Et on se régale de bout en bout.

Il est juste dommage que le jeu ne soit pas traduit en français et qu’il faudra un certain niveau en anglais pour comprendre toutes les subtilités de l’histoire.

Merci pour vos lectures !

Test réalisé à partir d’une version presse (Switch) fournie par l’éditeur.

Mato Anomalies (PS4/PS5 –– Switch – Xbox One/Series X – PC) : Le jeu est-il à la hauteur de mes attentes ou pas ?

Dès son annonce, ce mystérieux Mato Anomalies m’avait interpelé. Il est le fruit du travail des studios Prime Matter et Arrowiz.

L’ambiance me rappelait, lointainement, un certain Shin Megami Tensei et ce n’était franchement pas pour me déplaire. J’attendais donc avec impatience qu’il arrive enfin entre mes mains.

Mato : un « Vieux Shanghai » rempli de mystères et de dangers

Alors qu’il pensait mener une enquête somme toute assez banale, le détective Doe est propulsé dans une sorte de monde parallèle où végètent des tas de démons et entités en tous genres.

Heureusement il n’est pas seul et Gram, un exorciste, va se joindre à lui pour un combat acharné contre « la marée funeste ».

Une ambiance fascinante

C’est ce qui m’a frappé dès les premiers instants de jeu. L’ambiance est vraiment très bien retranscrite et j’en ai pris plein les yeux. Comme je le pensais, j’ai adoré déambuler dans les rues de ce « Vieux Shanghai » futuriste et découvrir petit à petit tous ses secrets.

Pour ce qui est du gameplay, sachez qu’on passera pas mal de temps à combattre toutes sortes d’adversaires dans des donjons générés de façon aléatoire.

Les combats se déroulent au tour par tour. On aura le choix entre utiliser une technique de combat, de magie ou utiliser des potions de soins. C’est donc tout à fait classique.

A noter qu’une fois qu’une technique sera utilisée, il faudra attendre un certain nombre de tour avant de pouvoir la réutiliser de nouveau. Une bonne stratégie est donc de mise pour ne pas se retrouver très vite pris au dépourvu.

Il sera également possible de déclencher une forte attaque dès que la jauge de combat sera remplie.

Il faudra explorer pas mal de donjons pour pouvoir collecter des pièces ou objets rares, susceptibles d’être revendus afin d’acquérir des potions ou autres améliorations à la clé.

Il y a un aspect du jeu qui m’a un tantinet dérouté. Il nous sera possible, grâce à l’androïde du chaman Gram de pénétrer dans le subconscient (ou psyché) de certains adversaires. Il faudra ensuite faire en sorte de leur soutirer des informations par exemple. Cette phase va prendre l’apparence d’un jeu de cartes.

Ce ne sera pas toujours facile d’en ressortir vainqueur d’autant plus qu’on a plusieurs choses à gérer en même temps durant cet affrontement vraiment très atypique. Ce n’est pas inintéressant et cela nous change des combats au tour par tour.

Le scénario est vraiment très sympathique d’autant plus que l’intrigue nous réservera pas mal de surprises à la clé.

Sachez qu’il y aura énormément de dialogues à lire.

Heureusement le jeu bénéficie de sous titres en français.

De plus, les touches d’humour disséminées ici et là apportent son lot de fraîcheur tout au long de l’aventure.

Des donjons parfois assez monotones

C’est l’une des rares choses que je reproche au jeu en lui-même. Les donjons sont assez vides et rébarbatifs sur les bords. Sachant qu’on y passera une grande partie de notre temps, cela pourrait en rebuter certains d’entre nous.

Et j’aurai bien voulu qu’on s’attarde un peu plus sur la partie investigation de Doe que je trouve assez légère.

Mis à part ces petits défauts, j’ai trouvé les graphismes très réussis même si on sent bien que le jeu souffre d’un manque de budget flagrant. Néanmoins, la sauce prend et, comme je le dis un peu plus haut, j’en ai pris plein les yeux. Ce mélange entre traditionnel et futuriste fait mouche et j’ai pris plaisir à découvrir cette belle ville de Mato.

J’ai également beaucoup apprécié ces petites scénettes qui se lisent comme une bande dessinée.

Pour ce qui est de l’ambiance sonore, j’ai trouvé que les musiques tournaient un peu en rond et c’est bien dommage.

Conclusion

Mato Anomalies est une excellente surprise que je ne peux que vous conseiller. L’ambiance et le scénario sont très réussis et vous en prendrez plein les yeux. Si vous n’êtes pas trop allergique eux nombreux dialogues et aux donjons à outrance, alors cette aventure vous apportera toute satisfaction.

Merci pour vos lectures !

Test réalisé à partir d’une version presse (Switch) fournie par l’éditeur.

Paranormasight : The Seven Mysteries of Honjo (Switch – PC) : Un visual novel rempli de mystères (et d’horreur) comme je les aime.

Si vous me suivez depuis un moment, vous connaissez sans doute mon amour pour tout ce qui touche à l’horreur. C’est donc tout naturellement que je me suis intéressée à ce mystérieux Paranormasight, sorti, très discrètement, sur le store de ma petite Switch le 9 mars.

Grâce à la générosité d’Agence Lu 6.1, que je remercie au passage, j’ai pu bénéficier d’un code pour plonger au cœur de cette aventure remplie de frissons et de rebondissements.

Prêt à tout pour te ramener à la vie…

Il existe, en ce bas monde, des mystères inexpliqués. Des choses qui dépassent l’entendement. Les sept mystères d’Honjo en font partie. Un lien existe entre eux. Il s’agit du Rituel de Résurrection.

Une lutte sans merci s’engage alors entre les différents lanceurs de malédiction.

Qui en ressortira vainqueur ?

Qui parviendra finalement à ses fins ?

Vous seul pouvez en décider.

Une histoire fascinante à plusieurs embranchements

Tout commence avec Shogo Okiie, un jeune homme tout à fait banal, qui va se retrouver plongé dans une affaire terrifiante qui le dépasse. Le ton est rapidement donné et l’horreur ne tarde pas à faire sa première apparition. On suit alors le périple nocturne de Shogo à travers différents lieux de Sumida et, au fil de ses rencontres, on se rendra compte qu’une terrible malédiction plane au-dessus de sa tête.

Cette première histoire va nous servir, en quelque sorte, de tutoriel et si vous êtes, comme moi, fan d’horreur, alors vous ne pourrez qu’être conquis par cette mise en bouche des plus prometteuses.

Une fois cette entrée en matière passée, nous voilà face à plusieurs histoires qui vont se dérouler quasiment tous au même moment.

Elles vont s’entrecroiser à travers plusieurs embranchements scénaristiques qu’on débloquera au fur et à mesure de notre avancée dans le jeu.

Il y aura également plusieurs dénouements à la clé selon nos décisions à tel ou tel moment opportun de l’histoire.

La plupart du temps, nous serons donc amenés à papoter avec les différents protagonistes qu’on croisera au cours de notre aventure.

On aura plusieurs choix de discussion à notre disposition et parfois, une seule mauvaise réponse ou décision peut nous mener à une mort certaine.

Le gameplay consistera donc, en grande partie, de lecture. Mais il faudra également bien regarder autour de nous et cliquer, soit avec les touches de la console, soit directement sur l’écran tactile, sur tout ce qui pourra être examiné ou analysé. On sera amené à récolter quelques objets qui pourront nous être utiles par la suite.

Et, au fil de l’aventure et selon nos décisions, on sera redirigé vers le menu pour commencer ou continuer une autre histoire en parallèle. Et c’est là toute la richesse du jeu. Car on ne sait jamais à quoi s’attendre. Surtout lorsqu’on se retrouve face à un lanceur de malédiction comme nous. Comment réagir ?

Vous l’aurez sans doute compris, j’ai adoré ce jeu de bout en bout. Outre une atmosphère terriblement angoissante par moments, j’ai été également touchée par la personnalité des différents protagonistes qui vont nous accompagner tout au long de cette dizaine d’heures de jeu.

Petit bémol cependant, le jeu n’est, malheureusement, pas traduit et il faudra avoir un assez bon niveau en anglais pour en profiter pleinement.

Une ambiance très réussie

Outre un scénario des plus sympathiques, j’ai été totalement bluffée par la bande sonore du jeu. Tour à tour reposante puis angoissante, la musique tient une place prépondérante dans cette aventure.

Les graphismes ne sont pas en reste non plus. Le design des personnages est particulièrement réussi et leurs expressions faciales, même figées, sont à la hauteur de mes attentes. On ressent bien leur désarroi et leur terreur.

De plus, il est assez plaisant de se dire que les paysages de Sumida ont été photographiés à 360 degrés pour permettre au jeu d’être le plus réaliste possible. Il est donc extrêmement agréable de jouer un peu les touristes même si, malheureusement, les environnements à visiter ne seront pas assez nombreux à mon goût.

Conclusion

Paranormasight est une excellente surprise qui mérite d’être davantage connue pour peu qu’on apprécié les intrigues remplies de mystères, d’angoisses et de rebondissements. J’ai été conquise dès les premières secondes et j’ai eu beaucoup de mal à lâcher ma Switch.

Je ne peux donc que vous le conseiller si vous n’êtes pas réfractaire à l’anglais.

Merci pour vos lectures !

Wo Long : Fallen Dynasty (PS4/PS5 – Xbox One/Series X – PC) : Un jeu aussi exigeant qu’addictif

Je n’ai jamais été une fervente fan des jeux difficiles, à la Dark Souls comme on a souvent l’habitude de dire. Et pourtant j’ai voulu essayer Wo Long. Parce que l’univers me plaisait énormément. Et que l’intrigue se situe à l’époque chaotique des Trois Royaumes, une période que j’affectionne tout particulièrement.

Me voici donc prête à en découdre, ou plutôt à mourir en boucle, dans ce nouveau jeu de la Team Ninja.

Un monde chaotique en proie aux forces du mal

Alors que les trois Royaumes se livrent une guerre sans merci, un étrange élixir attire toutes les convoitises. Petit à petit, les généraux corrompus cèdent à l’appel des ténèbres.

C’est là qu’intervient notre personnage.

Après un destin tragique et funeste, notre héros (ou héroïne) va ressusciter d’entre les morts pour mettre un terme à tous ces conflits qui gangrènent le Royaume.

Mais son long périple ne se fera pas sans douleur…

Un jeu exigeant à s’arracher les cheveux

Après une cinématique qui annonce clairement la couleur, nous voici propulsé sur l’écran de création du personnage qui va nous accompagner durant toute cette périlleuse aventure. Et on peut dire que le choix est bel et bien présent. C’est très riche et varié.  J’avoue avoir passé pas mal de temps dessus.

Une fois notre personnage créé, nous voilà propulsé directement dans un univers où le moindre faux pas peut nous emmener à une mort prématurée.

J’ai donc fait très rapidement connaissance, dans la douleur, avec l’exigence des jeux de la Team Ninja. Ici la parade est indispensable surtout lors de nos affrontements contre les boss. D’ailleurs, le premier d’entre eux a dû me tuer une bonne centaine de fois. Le timing est extrêmement serré et il faudra vraiment persévérer et avoir de sacrés réflexes pour en venir à bout. J’avoue avoir été découragée à de multiples reprises durant ce moment particulièrement corsé, voire éprouvant.

Et ce premier affrontement n’était qu’une petite mise en bouche de ce qui m’attendait dans la suite de ce périple.

J’ai eu le plaisir de croiser les personnages emblématiques des Trois Royaumes tout au long de l’aventure. Certains deviendront mes alliés tandis que d’autres rejoindront le clan adverse. Et, plus on vaincra des ennemis et plus on aura la possibilité de développer nos techniques de combat et surtout de débloquer au fur et à mesure des compétences en magie. Cela nous sera très utile par la suite.

Comme je le disais un peu plus haut, la parade est ce qui va nous permettre de survivre et surtout de vaincre les boss les plus puissants. En effet, cela nous évite de recevoir trop de dégâts (d’autant plus que les potions de soins sont assez chiches) mais surtout on a la possibilité d’enchainer de terribles coups à l’adversaire si jamais on parvenait à faire une parade quand ce dernier nous assène une attaque, enveloppée d’une aura rouge.

C’est donc une habitude à prendre si jamais on veut survivre le plus longtemps possible.

On dispose également d’une jauge de moral qui, une fois très élevée, nous permet de déclencher de puissants sorts de magie. Mais pour cela, il faudra éviter de se faire toucher par l’adversaire sinon celle-ci pouvait redescendre à la vitesse de la lumière.

Je vous avoue que j’en suis bien loin de la fin du jeu… et je ne sais même pas si j’aurai la patience de le faire entièrement mais une chose est certaine… Le jeu est vraiment bon. Malgré ma nullité abyssale, je reconnais également que le gameplay est extrêmement dynamique et addictif. Et lorsqu’on arrive à vaincre un boss, une sensation de plénitude nous envahit et c’est la plus belle des récompenses.

Des graphismes à la hauteur de mes attentes

Pour ce qui est du graphisme, je suis conquise sur toute la ligne. Que cela soit au niveau des environnements hostiles qu’on aura à traverser ou le design des personnages qu’on croisera au fur et à mesure de notre périple, la qualité est au rendez-vous. J’ai tout particulièrement aimé l’ambiance bien glauque de l’ensemble. Et cette sensation de perpétuel danger qui ne nous quittera pas une seule seconde du début jusqu’à la fin.

La bande sonore n’est pas en reste non plus et nous accompagne agréablement tout au long de notre long périple.

Et bien entendu, il faudra s’attendre à passer de très longues heures au sein des Trois Royaumes à en découdre avec les pires adversaires qu’on n’ait jamais croisés…

Conclusion

Wo Long Fallen Dynasty est un bon jeu, extrêmement exigeant, qui ne conviendra certainement pas à tout le monde. Son gameplay jouissif mais punitif pourrait en décourager plus d’un d’entre nous.

Mais si on s’accroche et persévère, on savourera, avec délectation, ce Wo Long.

Sachez qu’il est également disponible dans le Gamepass de Xbox.

Merci pour vos lectures !

Test réalisé à partir d’une version presse (Xbox Series X) fournie par l’éditeur.

Void Terrarium 2 (Switch – PS4) : Peut-on vraiment sauver l’humanité ?

J’avais découvert l’excellent et touchant Void Terrarium en 2020. Malgré sa difficulté parfois un brin punitive, j’avais vraiment apprécié l’aventure, d’autant plus que ambiance me plaisait vraiment beaucoup.

Et me revoici, en 2022, prête à rejoindre de nouveau le mignon petit robot Robbie avec sa protégée Toriko.

La magie allait-elle encore opérer ou pas ?

Là où tout s’est arrêté…

L’histoire reprend là où s’était achevé l’opus précédent. On retrouve donc, avec grand plaisir, notre petit robot protecteur. Et la (très) fragile Toriko qui est la dernière représentante de l’espèce humaine.

Dans ce nouvel opus, Robbie doit trouver un nouveau refuge et surtout veiller à ce que Toriko aille bien. Et ce ne sera pas toujours facile, surtout dans un monde qui menace de s’écrouler, à tout moment…

On prend les mêmes et on recommence.

Même si l’aventure de Void Terrarium 2 est la suite directe du premier opus, on ne sera pas perdu pour autant. Au contraire, tout nous est expliqué au fur et à mesure qu’on avancera dans l’histoire et ce sera très appréciable.

D’ailleurs, je trouve que les deux jeux se ressemblent énormément, du point de vue du gameplay et même au niveau des donjons à traverser. Et pourtant la sauce prend et la magie sera au rendez-vous.

Comme tout bon roguelike qui se respecte, on sera amené à parcourir des tas de donjons à la recherche de ressources ou autres ingrédients susceptibles de nous aider à fabriquer tel ou tel objet.

Mais, à chaque défaite (explosion) de Robbie, on devra recommencer le donjon depuis le début… avec nos points de niveau remis à zéro. C’est un brin frustrant, d’autant plus que les objets collectés en chemin sont générés de façon aléatoire, ainsi que les donjons d’ailleurs. Alors si jamais nous avons la malchance de tomber sur une partie où il y avait peu de kit de réparation, on était presque certain que le petit Robbie n’allait pas y survivre.

A chaque fois qu’il monte de niveau, on a le choix entre deux compétences spécifiques à débloquer afin d’améliorer les compétences de notre petit robot.

Chaque donjon regorge d’ennemis et de pièges qui peuvent donner bien du fil à retordre à Robbie. On devra donc parfois faire preuve de vigilance et éviter un maximum les affrontements, surtout si on n’a pas beaucoup de kits de réparation dans notre inventaire. Il faudra se frayer un passage au milieu de tous ces dangers à nos risques et périls.

Petite nouveauté, on sera parfois amené à subir quelques glitch au niveau du scénario. Et on se retrouvera, l’espace de quelques instants, dans un univers en 2D étrange et intrigant. Je ne vous en dirai pas davantage pour ne pas vous gâcher le plaisir de le découvrir par vous-mêmes.

Par contre, à l’instar du premier opus, le jeu ne disposera, malheureusement pas de sous titres français. Heureusement c’est un anglais assez simple à comprendre mais je sais que ce manque de traduction pourrait en freiner certains d’entre vous.

Une ambiance très réussie et des graphismes toujours aussi mignons

J’ai retrouvé avec plaisir l’ambiance que j’aimais tant dans le premier opus. La bande sonore est, sans aucun doute, l’un des gros points positifs du jeu. Elle nous transporte littéralement lors de notre périple dans les donjons. Dynamique et survolté, elle colle à la perfection aux phases d’explorations.

Et, lorsque nous nous retrouvons au refuge, la mélodie change du tout au tout, devenant plus douce et chaleureuse. C’est un cocon de bien être qui nous envahit et on ne veut pas en partir.

Pour ce qui est des graphismes, c’est également un grand oui. Même s’ils restent très enfantins et mignons à souhaits, ils n’en restent pas moins très réussis et on n’aspire qu’à une chose : connaître enfin le fin mot de toute cette histoire. Enfin, sachez que la durée de vie est considérable. En effet, tout dépend du degré de notre persévérance ou de curiosité dans les donjons. Si on veut vraiment fouiner partout, jusqu’aux moindres recoins, il se pourrait que nous passions des heures et des heures en compagnie de Robbie et Toriko.

Conclusion

Void Terrarium 2 est une suite réussie sur toute la ligne. On replonge avec plaisir dans cet univers mignon et terriblement addictif et chronophage. Même s’il ne bénéficie pas de sous titres français, je ne peux que vous conseiller fortement de vous jeter dans l’aventure pour tenter de sauver l’humanité.

Merci beaucoup pour vos lectures !

Test réalisé à partir d’une version presse (Switch) fournie par l’éditeur.

Like à Dragon : Ishin ! (PS4/PS5 – Xbox Series X – PC) : Une quête de justice à la sauce samouraï.

Etant une grande fan de la licence Yakuza, je ne pouvais qu’être enthousiaste lorsque j’ai appris que le remake de « Like à Dragon : Ishin ! » allait enfin débarquer dans nos contrées alors qu’il n’avait jamais quitté le Japon jusqu’à présent. J’avais donc hâte de faire la connaissance de Ryoma Sakamoto.

Une soif de vengeance à son apogée

Après avoir assisté, impuissant, à la mort tragique et brutale de son père adoptif, Ryoma s’est donné, pour mission, de retrouver coûte que coûte son assassin. Mais, il ne savait pas que sa quête allait le mener bien plus loin qu’il aurait pu l’imaginer.

Rétablir la justice coûte que coûte

L’action du jeu se déroule au temps des samouraïs, à l’époque où une vie humaine ne valait pas grand-chose. Où tout était prétexte à dégainer son sabre et trancher son prochain, sans ressentir une seule once de pitié.

C’est dans ce chaos ambiant que va évoluer notre personnage de Ryoma Sakamoto. On se rendra vite compte de sa droiture et de son intégrité. Ce ne sera donc pas une mince affaire pour lui que de vivre au milieu de toute cette anarchie.

L’intrigue prend rapidement place et je n’ai clairement pas eu le temps de m’ennuyer. L’ambiance des villes du Japon d’antan est vraiment très bien retranscrite.

A l’instar des Yakuza, les rues seront particulièrement malfamées et Ryoma croisera très fréquemment la route de hors la-loi, voyous et autres guerriers mal lunés qu’il faudra vaincre pour continuer notre périple.

Ces mauvaises rencontres seront légion et permettra à notre héros de débloquer de nouvelles compétences dans le style de combat qu’il désire (Bagarreur, Tireur, Bretteur et Danseur Endiablé). Sachez qu’il est tout à fait possible à Ryoma de switcher entre plusieurs styles de combat lors d’un affrontement, ce qui est tout à fait appréciable.

Face à certains boss, une bonne parade ou esquive sera nécessaire si on ne veut pas mordre prématurément la poussière.

Bien entendu, il y aura moultes quêtes annexes et histoires secondaires pour occuper son temps libre ou pour changer un peu des incessants combats. On pourra venir en aide à un enfant qui veut impérativement manger des légumes ou escorter une demoiselle victime d’un harceleur par exemple. Toutes ces petites histoires secondaires permettront à Ryoma d’obtenir des objets et surtout d’augmenter son niveau de vertu. Plus il sera élevé et plus les habitants vont être gentils et bienveillants envers notre héros.

Au fur et à mesure qu’on avancera dans l’histoire, il nous sera également possible de gérer un petit potager ou remplir des missions un peu plus spécifiques. Je ne vous en dirais pas davantage pour ne pas vous gâcher le plaisir de la découverte.

On peut également se ravitailler en plats et autres remontants dans les différents commerces et restaurants qui joncheront la ville.

Il est donc impossible de s’ennuyer durant toute notre aventure.

Le seul bémol que j’aurai à soulever, c’est qu’on est constamment obligé d’aller d’un point à un autre, ce qui nous pousse à traverser inlassablement la ville de long en large. Ce qui pourrait en dérouter et lasser certains d’entre nous.

Mais, mis à part ça, le reste de l’aventure se déguste comme du bon pain et sans modération.

Un casting cinq étoiles

Outre le fait que le jeu dispose de sous titres français, le doublage japonais tient également toutes ses promesses. L’ambiance très dynamique et vivante de la ville est parfaitement retranscrite et ne parlons pas de la bande sonore qui nous accompagne agréablement durant tout notre périple.

Pour ce qui est des graphismes, on sent qu’il s’agit d’un jeu qui ne date pas d’aujourd’hui, notamment au niveau des expressions faciales et pourtant la magie opère bien, surtout au niveau des villes et villages. Seuls quelques endroits sembleront un peu trop déserts sur les bords. Et, sans entrer dans les détails, sachez qu’un casting de choix vous attendra tout au long des 14 chapitres du jeu. On retrouvera, avec grand plaisir, tous ces personnages emblématiques et charismatiques qui ont fait le succès de la licence de Yakuza.

Conclusion

« Like A Dragon : Ishin ! » est, comme je le pensais, une formidable aventure qui m’a tenue en haleine dès la cinématique du début. On entre de plein fouet dans un univers rempli de dangers, complots et trahisons de l’époque. Et je ne peux que vous conseiller vivement ce petit bijou surtout si vous êtes comme moi, de grands fans de la licence Yakuza.

Merci pour vos lectures !

Test réalisé à partir d’une version presse fournie par l’éditeur.

Cette entrée a été publiée le 26 février 2023. 1 commentaire

Crisis Core FFVII Reunion (Switch – PS4/PS5 – XBOX One/Series X – PC) : Un retour gagnant ou pas ?

Lors de sa sortie sur PSP en 2008, je n’avais pas eu l’occasion de jouer au fameux préquel de FFVII, à savoir Crisis Core. Grâce au remaster Réunion qui sort sur toutes les plateformes, je vais enfin pouvoir découvrir enfin ce titre qui me faisait clairement de l’œil dès son annonce.

Retour vers le passé

Les évènements de Crisis Core se déroulent sept ans avant ceux de FFVII.

La Shinra étend de plus en plus sa suprématie et gare à ceux qui oseront se mettre en travers de son chemin. Zack Fair, seconde classe de l’unité d’élite SOLDAT et son mentor Angeal sont envoyés en mission dans la capitale du continent afin d’y endiguer toute résistance.

Mais la mission, qui avait pourtant bien commencé, ne se passe pas comme prévu.

Une remasterisation des plus jouissives…

Ce spin-off avait déjà fait son petit effet en 2008. Ambitieux et innovant, il offrait, pour la première fois dans l’histoire de la licence, des combats en temps réel pour un résultat des plus jouissifs.

Nous voici dans la peau du jeune Zack, au tempérament fonceur et enjoué, malgré la noirceur dans laquelle il évolue. Positif et très ambitieux, il vise la place de première classe au sein de l’unité SOLDAT. Mais, comme on pouvait s’y attendre, son parcours sera loin d’être de tout repos.

Dès le début, je suis embarquée dans l’action. J’ai vraiment adoré les combats qui sont extrêmement dynamiques et addictifs.

Zack peut enchaîner des coups simples voire des combos à foison. Mais attention, il devra également savoir parer ou esquiver au bon moment sous peine de recevoir de sacrés dommages surtout si l’ennemi déclenche une attaque spéciale. D’ailleurs, lorsque cela se produit, une barre apparaît au-dessus de l’adversaire. Zack doit alors faire très vite et enchaîner les attaques afin de réduire cette barre et la puissance du combo en question.

J’ai également découvert le principe des attaques spéciales déclenchées par l’OCN, une espèce de roulette qui se déclenche à n’importe quel moment du combat et dont on n’a aucune prise. Si trois portraits identiques s’alignent, alors Zack peut déclencher des combos foudroyants et destructeurs contre ses adversaires.

Cerise sur le gâteau on peut les déclencher à n ;importe quel moment via une touche et ces attaques spéciales ne viennent plus interrompre les affrontements comme avant, ce qui pouvait être bien frustrant pour les joueurs. Zack a également la possibilité d’utiliser des materia, objets permettant d’utiliser la magie, d’invoquer des créatures surpuissantes ou d’avoir de nouvelles capacités au combat. Ces matérias sont donc nécessaires pour venir à bout des boss les plus coriaces du jeu. Pour cela, nous avons également la possibilité de les fusionner pour doubler, voire tripler leur efficacité durant les affrontements.

… mais qui reste sur ses acquis

Les combats remasterisés sont donc un très gros point positif du jeu et je me suis vraiment régalée. Par contre, j’ai également été un brin déçue par le fait que les environnements que Zack traversait étaient tous plus ou moins vides. De plus les ennemis apparaissaient de façon aléatoire, nous poussant à enchainer moults combats qui peuvent, à la longue, devenir trop répétitifs et lassants.

Ajouté à cela le fait que certaines séquences soient un peu datées dans le temps et quelques passages un tantinet agaçants et on obtient un jeu parfois inégal sur les bords.

Du côté des graphismes, j’ai été bluffée par certaines scènes qui en mettaient plein la vue. Certes, on discerne quand même que le jeu d’origine avait plus de 15 ans dans la bouteille mais la magie a réussi à opérer de mon côté.

Pour ce qui est des doublages, j’ai opté pour les voix japonaises pour une meilleure immersion.

Conclusion

Malgré ses petits défauts, Crisis Core FFVII Reunion est un bon remaster de l’opus sorti sur PSP en 2008. On retrouve très vite les ingrédients qui ont fait le succès du jeu d’antan et on se régale de bout en bout.

Merci pour vos lectures ! Test réalisé par un code fourni par l’éditeur.