Psycho-Pass Mandatory Happiness : Mon test sur PS Vita

Lorsque j’ai acheté Psycho-Pass Mandatory Happiness, je ne connaissais même pas l’animé du même nom. J’y suis allée à l’aveugle comme on dit parce que j’aime bien les visual novel ou livre interactif si vous préférez.

Pour la petite histoire, je privilégie souvent mes achats sur ma petite PSVita pour pouvoir m’adonner à ma passion, tranquillement le soir, avec mes écouteurs.

Me voilà donc prête à me plonger dans ce Psycho-Pass Mandatory Happiness qui, à priori, possédait tous les ingrédients nécessaires pour me plaire et me scotcher à ma console portable. J’imaginais déjà les longues heures nocturnes passionnées que j’allais passer avec lui… Bref, avant de vous parler de mon ressenti, plongeons nous ensemble dans le scénario de ce visual novel.

Nous sommes en 2113 et le monde n’est plus celui qu’on connaît. Tout est régi par le gouvernement qui a mis en place un système impitoyable. Les forces de l’ordre possède à présent une technologie tellement avancée qu’elle leur permet de voir si tel ou tel individu peut se révéler dangereux pour la société, un criminel latent en d’autres termes. Et si tel était le cas, ils pouvaient alors l’exécuter… Oui, c’est aussi simple que ça.

Mais, ces derniers temps, un étrange individu semble narguer tout le monde et multiplie les infractions sans être inquiété. Son nom : ALPHA.

pp-header

Deux personnages, diamétralement opposés, au service de la loi

Après une petite entrée en matières, on aura le choix entre la ravissante mais froide inspectrice Nadeshiko et l’exécuteur, ou criminel latent, Takuma recruté spécialement pour intégrer une équipe de forces spéciales.

26238776491_064db7eda2_b

Avant toute chose, sachez que le jeu n’est pas traduit donc si vous ne maîtrisez pas l’anglais, il est fort à parier que vous n’y comprendrez pas grand chose. Car, des textes… Il y en aura plein et les termes employés seront parfois compliqués. Vous voilà donc prévenus.

L’intrigue en elle-même est passionnante mais c’est au niveau du gameplay que ça coince un peu. Certes, on a bien des choix à faire durant le jeu qui vont peser lourd sur le dénouement mais je les ai trouvé très succincts et peu nombreux. Du coup, j’avais cette désagréable impression de ne jamais vraiment être impliqué au niveau de l’histoire et c’est bien dommage. J’avoue également m’être ennuyée à certains moments.

Bien entendu, le jeu possède de nombreuses fins, ce qui nous poussera à le refaire pour découvrir éventuellement tous les secrets inavoués de nos deux personnages. Pour ce qui est des graphismes, c’est très réussi. Il en est de même pour la bande sonore qui colle parfaitement au jeu. Cerise sur le gâteau, on bénéficiera des voix japonaises. Enfin, la durée de vie dépendra de votre degré d’implication. Personnellement, j’ai eu envie de découvrir tous les secrets du jeu mais je conçois que tous les joueurs n’auront certainement pas ma patience.

Conclusion

Psycho-Pass Mandatory Happiness est un petit visual novel qui se repose un peu trop sur ses acquis et c’est bien dommage. Les choix à faire au cours de l’histoire ne sont, hélas, pas assez nombreux pour maintenir durablement l’intérêt du joueur. Autre bémol, et de taille, il n’est pas traduit et ne sera donc pas accessible à tous.

 

Laisser un commentaire