Sorti il y a une huitaine d’années sur la petite 3DS, The Legend Of Legacy s’offre une nouvelle jeunesse sur la Switch. N’ayant pas eu l’opportunité d’y jouer dans sa version d’origine, j’avais donc hâte de me plonger dans cette aventure qui me semblait bien prometteuse.
A la conquête de l’île d’Avalon
Mystérieusement surgie de l’eau, il y a une dizaine d’années, l’île d’Avalon regorge de mystères et peuplée de créatures plus dangereuses les unes que les autres.
La légende dit qu’il y aurait, en son sein, un artefact qui aurait la capacité de rendre éternel son possesseur.
Sept explorateurs, aux objectifs différents et variés, vont se lancer dans cette incroyable quête.
Sept destinées au service du Roi
Avant toute chose, sachez que, malheureusement, le jeu ne bénéficie pas de sous-titres français.
Ensuite, le scénario est assez convenu et sera surtout un prétexte pour explorer Avalon de fond en comble.
Après avoir choisi notre personnage principal parmi les sept disponibles, on se lance dans cette gigantesque quête remplie d’ennemis et de créatures à occire. A noter que chaque explorateur aura sa propre histoire, ce qui nous permettra de recommencer plusieurs fois cette aventure, si le cœur nous en dit.
J’ai vraiment apprécié l’aspect un peu old school de l’ensemble, notamment au niveau des combats. Ils sont au tour par tour et on retrouve les mécaniques somme toute assez classiques des affrontements. On aura le choix entre des attaques basiques, spéciales, la défense ou fuir le combat. Les amateurs de JRPG (dont j’en fais partie) se retrouvent donc en territoire connu.
On se surprend à enchaîner des combats sans s’en rendre compte même s’ils sont nombreux et répétitifs. Mais, pour moi qui ai l’habitude de ce genre de jeu, ça ne m’a pas plus dérangé que ça.
Néanmoins, j’ai remarqué qu’à certains moments, les pics de difficulté étaient un brin élevés. Et si on n’y prend pas garde, on pourrait se retrouver très rapidement pris au dépourvu. Heureusement, nos petits personnages reprennent complètement leurs points de vie à la fin de chaque combat.
Afin de ne pas se faire trucider un peu trop rapidement, il faudra faire preuve d’une certaine stratégie avant de lancer notre équipe dans l’arène. On devra veiller à placer tel ou tel personnage à l’avant ou à l’arrière selon sa force ou ses capacités. Cette mise en place sera particulièrement efficace contre les boss. Surtout si on ne veut pas se faire annihiler rapidement.
Par contre, petite précision, si jamais on était dans l’obligation de fuir un combat, le jeu nous oblige à recommencer au tout début de la zone… Ce qui pourrait être un peu déroutant, voire frustrant à la longue.
Même si le jeu ne nous tient pas par la main et est assez avare en explications, force est de constater que la magie opère. On adore se balader sur la carte du monde afin d’en découvrir les moindres recoins et ramener des ressources ou des informations à revendre dans le seul village de l’île nommé Initium.
Des graphismes aussi mignons qu’enchanteurs
Dès les premiers instants de jeu, j’ai été séduite par l’ambiance générale. Il s’y dégageait une sorte de magie enchanteresse qui m’en a mis plein les yeux. Quant aux personnages, leur aspect chibi tout mignon ne pourra que remporter l’unanimité. Ils sont vraiment adorables et le jeu, dans l’ensemble, est très fluide et bien pensé.
Comme je le disais un peu plus haut, l’aspect old school est l’atout charme pour moi. J’ai adoré parcourir ces environnements qui semblent tout droit sortis d’un joli conte de fées.
Même s’il est parfois difficile, je ne regrette pas d’y avoir joué, au contraire.
Conclusion
Malgré le fait qu’il ne soit pas traduit et comporte des pics de difficulté assez impressionnants, j’ai apprécié cette petite aventure en compagnie de ces sept explorateurs qui n’ont pas froid aux yeux.
Si vous n’êtes pas réfractaires à l’anglais et que vous aimez les JRPG à l’ancienne, alors cette remasterisation de “The Legend Of Legacy” ne pourra que vous plaire.
Merci beaucoup pour vos lectures !
Test réalisé à partir d’une version Switch fournie par l’éditeur.