The Legend Of Legacy HD Remastered (Switch / PS4 – PS5 / PC) : Que vaut vraiment cette nouvelle version ?

Sorti il y a une huitaine d’années sur la petite 3DS, The Legend Of Legacy s’offre une nouvelle jeunesse sur la Switch. N’ayant pas eu l’opportunité d’y jouer dans sa version d’origine, j’avais donc hâte de me plonger dans cette aventure qui me semblait bien prometteuse.

A la conquête de l’île d’Avalon

Mystérieusement surgie de l’eau, il y a une dizaine d’années, l’île d’Avalon regorge de mystères et  peuplée de créatures plus dangereuses les unes que les autres. 

La légende dit qu’il y aurait, en son sein, un artefact qui aurait la capacité de rendre éternel son possesseur.

Sept explorateurs, aux objectifs différents et variés, vont se lancer dans cette incroyable quête.

Sept destinées au service du Roi

Avant toute chose, sachez que, malheureusement, le jeu ne bénéficie pas de sous-titres français. 

Ensuite, le scénario est assez convenu et sera surtout un prétexte pour explorer Avalon de fond en comble. 

Après avoir choisi notre personnage principal parmi les sept disponibles, on se lance dans cette gigantesque quête remplie d’ennemis et de créatures à occire. A noter que chaque explorateur aura sa propre histoire, ce qui nous permettra de recommencer plusieurs fois cette aventure, si le cœur nous en dit. 

J’ai vraiment apprécié l’aspect un peu old school de l’ensemble, notamment au niveau des combats. Ils sont au tour par tour et on retrouve les mécaniques somme toute assez classiques des affrontements. On aura le choix entre des attaques basiques, spéciales, la défense ou fuir le combat. Les amateurs de JRPG (dont j’en fais partie) se retrouvent donc en territoire connu.

On se surprend à enchaîner des combats sans s’en rendre compte même s’ils sont nombreux et répétitifs. Mais, pour moi qui ai l’habitude de ce genre de jeu, ça ne m’a pas plus dérangé que ça.

Néanmoins, j’ai remarqué qu’à certains moments, les pics de difficulté étaient un brin élevés. Et si on n’y prend pas garde, on pourrait se retrouver très rapidement pris au dépourvu. Heureusement, nos petits personnages reprennent complètement leurs points de vie à la fin de chaque combat.

Afin de ne pas se faire trucider un peu trop rapidement, il faudra faire preuve d’une certaine stratégie avant de lancer notre équipe dans l’arène. On devra veiller à placer tel ou tel personnage à l’avant ou à l’arrière selon sa force ou ses capacités. Cette mise en place sera particulièrement efficace contre les boss. Surtout si on ne veut pas se faire annihiler rapidement.

Par contre, petite précision, si jamais on était dans l’obligation de fuir un combat, le jeu nous oblige à recommencer au tout début de la zone… Ce qui pourrait être un peu déroutant, voire frustrant à la longue.

Même si le jeu ne nous tient pas par la main et est assez avare en explications, force est de constater que la magie opère. On adore se balader sur la carte du monde afin d’en découvrir les moindres recoins et ramener des ressources ou des informations à revendre dans le seul village de l’île nommé Initium.

Des graphismes aussi mignons qu’enchanteurs

Dès les premiers instants de jeu, j’ai été séduite par l’ambiance générale. Il s’y dégageait une sorte de magie enchanteresse qui m’en a mis plein les yeux. Quant aux personnages, leur aspect chibi tout mignon ne pourra que remporter l’unanimité. Ils sont vraiment adorables et le jeu, dans l’ensemble, est très fluide et bien pensé.

Comme je le disais un peu plus haut, l’aspect old school est l’atout charme pour moi. J’ai adoré parcourir ces environnements qui semblent tout droit sortis d’un joli conte de fées.

Même s’il est parfois difficile, je ne regrette pas d’y avoir joué, au contraire. 

Conclusion

Malgré le fait qu’il ne soit pas traduit et comporte des pics de difficulté assez impressionnants, j’ai apprécié cette petite aventure en compagnie de ces sept explorateurs qui n’ont pas froid aux yeux. 

Si vous n’êtes pas réfractaires à l’anglais et que vous aimez les JRPG à l’ancienne, alors cette remasterisation de “The Legend Of Legacy” ne pourra que vous plaire.

Merci beaucoup pour vos lectures !

Test réalisé à partir d’une version Switch fournie par l’éditeur.

Unicorn Overlord (Switch / PS5 / Xbox Series X) : Un mélange des genres à tomber à la renverse !

Développé par le fabuleux studio VanillaWare (dont je suis une grande fan) et édité par Atlus / Sega, Unicorn Overlord avait tout pour plaire. Cela faisait longtemps que je l’attendais au tournant et j’espérais de tout coeur ne pas être déçue du voyage.

Grâce à la générosité de Plaion, j’ai pu tester le jeu et, après de nombreuses heures passées dessus, me voilà prête à vous délivrer mon ressenti sur cette aventure pas comme les autres.

Partons à la reconquête du Royaume Perdu

L’histoire se déroule dans le Royaume de Fevrith. 

Après une terrible trahison qui coûta la vie à sa mère, la reine Ilenia, le prince héritier Alain n’aspire plus qu’à une chose : se venger et surtout reconquérir les 5 continents de Fevrith.

Une longue quête l’attend donc au tournant avec toutes les épreuves et péripéties qui en découlent.

Un mix des genres de qualité

Unicorn Overlord est un JRPG tactical des plus attractifs.

Les combats sont, bien entendu, au cœur du jeu. Et force est de constater qu’ils seront bien plus complexes, intéressants et addictifs qu’on pourrait le penser. 

Dès qu’un affrontement se déclenche, on aura plusieurs unités de combats à gérer sur la carte et, une fois les ordres donnés, ceux-ci vont se mettre en action et en découdre avec les ennemis. 

Sachant que chaque unité peut avoir des affinités avec telle ou telle autre classe, une planification ingénieuse sera de mise avant de se jeter dans l’arène. Une fois notre choix fait, il faudra placer nos unités de combat de façon optimale. Et c’est là que réside une grande partie de la richesse du jeu. Car il ne faudra rien laisser au hasard.

Pour cela on devra bien observer nos adversaires pour pouvoir mettre face à eux, des combattants ayant des capacités adéquates pour leur faire mordre la poussière. Comme par exemple, privilégier des archers contre des ennemis volants ou une armée de sorcières contre des soldats aux armures résistantes. 

On a donc une infinité de possibilités à explorer afin de rendre les combats les plus efficaces possibles.

Un temps d’adaptation sera donc nécessaire au début mais rassurez-vous, il y a plusieurs niveaux de difficulté et tous les joueurs et joueuses pourront en profiter sans soucis.

Outre cet aspect extrêmement riche des combats, sachez que nous évoluons dans un monde ouvert et on peut donc aller et venir où bon nous semble sur l’immense carte du Royaume. Si le cœur nous en dit, on peut tracer notre route directement vers le boss, sans chercher à améliorer nos unités ou approfondir l’histoire des personnages. 

Je vous conseillerais donc fortement de vous balader sur la carte du monde à la recherche de quêtes à accomplir, vu que celles-ci vous permettront de gagner en compétences, tout en débloquant petit à petit des villes où se trouveront des marchands, bien utiles pour se ravitailler en ressources, armes etc… 

Le monde d’Unicorn Overlord est vraiment immense et il nous faudra vraiment beaucoup de temps pour en venir à bout. Les objectifs vont s’enchaîner à un rythme d’enfer, pour notre plus grand plaisir. Certes, la progression pourrait s’avérer lente, voire répétitive mais la sauce prend et j’ai passé vraiment de formidables moments en compagnie de mon équipe de combattants hors normes.

Des graphismes très agréables à l’oeil 

Pour ce qui est des graphismes, comme je le pensais, je n’ai pas été déçue. La direction artistique est une merveille dans tous les sens du terme. On retrouve bel et bien la patte graphique enchanteresse des studios de VanillaWare et le résultat est vraiment plaisant à l’oeil. Que cela soit les personnages, les environnements ou la nourriture, tout y est parfaitement retranscrit. Surtout la nourriture.

Concernant la bande sonore, elle colle parfaitement à l’environnement de cette aventure chevaleresque et on en redemande. Chaque morceau est vraiment adapté à tel ou tel évènement et, pour ma part, c’est un sans faute.

De plus, les doublages anglais ou japonais viennent renforcer l’immersion. 

Enfin, sachez que la durée de vie est gigantesque, pour peu qu’on veuille accomplir toutes les quêtes annexes et débloquer entièrement la carte du monde. 

Inutile donc de vous préciser que nous en avons clairement pour notre argent.

Conclusion

Unicorn Overlord est bel et bien la pépite que j’attendais. 

C’est une merveille addictive et vertigineuse qui m’a saisie à la gorge dès les premiers instants pour ne plus me lâcher tout au long de cette belle aventure. Je ne peux donc que vous le recommander chaudement afin que vous aussi, vous puissiez vivre des instants magiques en compagnie de Unicorn Overlord.

Merci pour vos lectures !

Test réalisé à partir d’une version Switch fournie par Plaion.

Persona 3 Reload (PS4 – PS5 / Xbox One – Series X / PC) : Un remake à la hauteur ?

Depuis que j’ai découvert la licence de Persona, je ne peux plus m’en passer. Mon gros coup de coeur a été sans aucun doute le formidable Persona 5 Royal qui m’a tenue en haleine depuis de très longues heures.

N’ayant pas eu l’occasion de faire Persona 3 dans sa version originale, il me tardait de découvrir le remake qui me paraissait bien prometteur.

Je suis toi, tu es moi…

Makoto Yuki est un jeune étudiant qui vient d’intégrer le lycée Gekkoukan. Mais, très vite, il se rend compte que quelque chose cloche dans l’établissement. La nuit, le lycée se métamorphose en une tour géante peuplée de monstres. 

Après un premier affrontement, Makoto se rend compte qu’il a la faculté d’éveiller son Persona, une entité représentant son être intérieur.

Accompagné par plusieurs camarades, il va partir à la conquête de cette mystérieuse tour et des secrets qu’elle regorge.

Un remake qui surpasse mes attentes les plus folles

Dès les premiers instants de jeu, j’ai été fascinée par ce Persona. L’ambiance générale est bien plus sombre que je le pensais. On est vite happé dans cette atmosphère étrange, mystérieuse et surtout terriblement immersive et addictive. 

On suit donc le quotidien peu banal du jeune Makoto Yuki. Très vite, le pauvre va se retrouver dans un univers périlleux dont il ne sait pas s’il pourra s’en sortir indemne. Heureusement, plusieurs camarades de classe vont finir par le rejoindre. Tout dépendra des liens sociaux qu’on aura avec eux tout au long de cette aventure ténébreuse. Sachez que ces précieux liens seront accessibles via notre téléphone portable qui nous sera d’une très grande utilité durant cette aventure. Surtout si on veut approfondir l’aspect social.

Le quotidien tourmenté de Makoto va donc se partager entre les cours, les discussions avec ses différents camarades et surtout les combats contre les Ombres, la nuit venue, dans le Tartare. 

Le mix gestion et exploration fonctionne toujours aussi bien et nous empêche de nous lasser durant le jeu.

A l’instar de Persona 5, les affrontements se font au tour par tour et chaque personnage aura le choix entre attaque physique, utiliser un objet, défense ou invoquer son Persona. Petite anecdote : j’avoue avoir été un tantinet choquée de la façon dont ces derniers sont appelés… Vous verrez bien par vous-mêmes quand vous y jouerez.

Bien entendu, afin de ne pas se retrouver dans l’impasse, il va falloir vite cerner les faiblesses de nos adversaires. Il faudra également veiller à guérir nos compagnons lorsque ceux-ci subissent des altérations d’état, comme le poison ou l’étourdissement par exemple. J’ai retrouvé le dynamisme et l’action de Persona 5 et ce n’est pas pour me déplaire. Au contraire. J’ai adoré retrouver les sensations ressenties avec les Voleurs Fantômes.

Par contre, concernant les Personas, on ne sera pas amené à les recruter mais plutôt à les gagner à la fin de chaque combat. 

On aura également accès à la fameuse Velvet Room (Chambre de Velours) qui va nous permettre de combiner et fusionner des Personas afin d’en créer des nouveaux beaucoup plus puissants. On pourra également y accomplir des quêtes annexes, nous permettant d’avoir de belles récompenses à la clé. C’est pour cette raison qu’il est fortement conseillé de s’y rendre dès qu’on le peut.

L’univers graphique du jeu est revu à la hausse et je me suis délectée de bout en bout. On voit qu’un travail soigné a été fait sur ce remake et j’en ai pris plein les yeux. Par contre, je reconnais que les phases d’exploration dans le donjon du Tartare pourraient paraître redondantes pour certains d’entre nous, notamment à cause de salles qui se ressemblent toutes plus ou moins. On a la désagréable impression de tourner un peu en rond et dans le vide. Mais, si on parvient à aller au-delà de ce léger défaut, la sauce prend et on trouvera les combats de plus en plus addictifs et entraînants.

Comme je le disais plus haut, les graphismes sont réussis et rappellent ceux de Persona 5. Quant à la bande sonore, elle est composée des musiques originales remises au goût du jour. Le résultat est très plaisant et nous accompagne agréablement durant toute l’aventure.

Conclusion

Persona 3 Reload est un excellent remake qui m’a tenue en haleine de bout en bout et qui saura combler tous les amoureux de la licence. Je me suis vite attachée à ces nouveaux personnages et l’aspect très sombre de l’histoire m’a convaincue. En grande fan que je suis, je ne peux que vous le conseiller fortement, pour peu que vous appréciez ce genre de jeu extrêmement addictif et captivant.

Merci pour vos lectures !

Test réalisé à partir d’une version presse (PS5) fournie par l’éditeur.

Like a Dragon: Infinite Wealth (PS4 – PS5 / Xbox One – SeriesX / PC) : Le Dragon de Dojima va-t-il renaître de ses cendres ?

Etant une grande fan du charismatique Kiryu Kazuma, je ne voyais pas d’un très bon oeil que la licence puisse se concentrer sur un nouveau personnage du nom d’Ichiban Kasuga. Et puis, finalement le premier Like A Dragon fut un véritable coup de cœur. Malgré le système de combat au tour par tour qui m’a paru un brin déroutant de prime abord, j’ai fini par me laisser embarquer par cette nouvelle équipe très attachante.

J’attendais donc cet Infinite Wealth avec impatience. J’avais tellement envie de retrouver Ichiban et ses amis.

Et bien entendu l’irremplaçable Kiryu.

Il n’y a pas de rédemption possible pour un Yakuza

Alors qu’Ichiban essaie tant bien que mal d’aider d’anciens Yakuza à se réhabiliter, il se heurte, à nouveau, face à une épreuve qui le laisse sur le carreau. Découragé, il se dit qu’il n’y a vraiment pas de seconde chance pour des personnes comme lui.

Et puis, un ancien camarade Yakuza le recontacte avec une annonce surprenante. Sa mère, qu’il pensait décédée, est en réalité bel et bien vivante.

N’écoutant que son cœur, il se rend immédiatement à Honolulu dans l’espoir de la retrouver. 

Une aventure riche et palpitante dans tous les sens du terme

Quel plaisir de retrouver mes personnages fétiches ! Le jeu met tout de suite dans le bain et on est vite plongé dans un tourbillon d’évènements qui, bien entendu, prendra de plus en plus d’ampleur (avec rebondissements à la clé) au fil des 14 chapitres qui nous attendent dans ce dernier opus. Le pauvre Ichiban va encore voir des vertes et des pas mûres au cours de son périple et on sera partagé entre rires et larmes à la vue de tous ses déboires.

Outre l’histoire qui monte crescendo au fur et à mesure, nous avons également des combats, toujours au tour par tour, des plus dynamiques et exaltants. Grâce aux liens d’amitié qu’on tissera avec nos compagnons de route, nos attaques combinées seront plus puissantes et destructrices. Ils pourront également soutenir nos attaques en achevant un ennemi tombé au sol, oui rien que ça.

Bien entendu, il faudra veiller à avoir un équipement optimal avant de se jeter dans l’arène car certains adversaires de fin de niveau sont assez corsés. Et peuvent annihiler l’équipe entière avant qu’on ait eu le temps de dire ouf.

Afin de monter de niveau et de compétence, il nous faudra donc enchaîner les combats et aussi venir en aide aux pauvres civils harcelés par des petits délinquants du dimanche. Plus tard dans l’aventure, il nous sera également possible de changer de job via une agence de voyage pas comme les autres.

Ce qui est bien avec la licence Yakuza, c’est qu’il y a moults choses à faire et à découvrir. Il y a également énormément de clins d’oeil à d’autres licences de jeu vidéo comme par exemple le recrutement des différents Sujimons qui me font penser aux Pokemons. Pour cela, il faudra les combattre et les apprivoiser ensuite en leur offrant des cadeaux et en les suppliant de venir rejoindre nos rangs.

On pourra ensuite les faire combattre dans des sortes d’arènes afin de devenir le plus grand des maîtres Sujimons.

Mais surtout mon gros coup de coeur qui est la reconstruction d’une île jonchée de déchets du nom de Dodonko. J’y ai passé des heures et des heures dessus à vaquer à mes activités, histoire de redonner une seconde vie à cette pauvre île laissée un peu à l’abandon. Plus elle récoltera d’étoiles et plus les touristes pourront affluer. Notre but sera donc de redonner une seconde chance à Dodonko. Secondés par le propriétaire et deux mascottes, on pourra récolter des ressources, détruire les déchets, fabriquer des meubles et tabasser les méchants qui viendront régulièrement nous embêter sur l’île.

Une fois les meubles construits, il faudra les placer sur l’immense superficie de Dodonko afin de faire grandir sa popularité auprès des potentiels touristes. C’est donc tout bonnement une sorte de jeu de gestion extrêmement chronophage.

On pourra également se constituer un solide réseau social d’amis rien qu’en saluant les badauds d’un chaleureux “Aloha” et aider Kiryu à retrouver tous ses souvenirs, ce qui va nous amener à vivre pas mal d’évènements bien émouvants.

Comme vous avez pu le constater, ce dernier Yakuza est très riche en contenus et ce n’est pas pour rien que j’y ai passé pas moins d’une centaine d’heures pour en voir le bout. Et, comme je m’y attendais, ce fut un véritable coup de coeur, dans tous les sens du terme. J’ai autant adoré les personnages que toutes les activités qu’il m’était disponible de faire. 

J’ai apprécié déambuler dans les rues ensoleillées d’Hawaï tout en admirant de magnifiques couchers de soleil. C’était, à chaque fois, un bon bol d’air frais et d’évasion qui m’attendait. J’en ai pris plein les yeux et les oreilles et j’en redemande. C’était clairement une excellente aventure de bout en bout et elle ne m’a pas laissé un seul moment de répit. On ne s’y ennuie jamais.

Conclusion

Comme je le pensais, ce dernier opus de la licence Like A Dragon est une pépite dans tous les sens du terme. A aucun moment, je n’ai ressenti de lassitude ni d’ennui. Dès les premiers instants, je me suis laissée embarquer dans cette aventure remplie de rebondissements et de bons sentiments. Quel plaisir de retrouver mes personnages préférés dont le charismatique Kiryu ! 

Je ne peux donc que vous le conseiller vivement. Vous ne serez pas déçus du voyage.

Merci pour votre lecture et “Bon Voyage” !

Test réalisé à partir d’une version presse (PS5) fournie par l’éditeur.

The Walking Dead Destinies (Switch / PS4 – PS5 / Xbox One – Series X / PC) : Et dire que cela aurait pu être tellement meilleur…

Lorsque j’ai découvert l’existence de ce mystérieux “The Walking Dead Destinies” je ne pouvais qu’être emballée. Imaginez un peu : on avait la possibilité de réécrire l’histoire même de la série à notre sauce ! Que demander de plus ?

Je me faisais donc une joie de plonger dans cet univers apocalyptique en jouant avec le destin des personnages principaux de la série.

Et si on réécrivait l’histoire ?

Comme dans la série, l’histoire commence par le réveil de Rick Grimes dans un hôpital. La seule différence avec le scénario que les fans de The Walking Dead connaissent, c’est que nous avons la possibilité de changer le destin de tel ou tel personnage à un moment crucial du jeu.

Et si, au lieu de Rick, c’est Shane qui survit à leur altercation ? Qu’adviendrait-il du groupe ? Serait-il un meilleur leader ou pas ?

Un concept alléchant… mais qui prend vite l’eau

Voilà de quoi nous mettre en appétit n’est-ce pas ? Pouvoir réécrire le scénario de la célèbre série selon nos désirs est des plus exaltants. 

Me voilà donc, toute guillerette, prête à tester toutes les possibilités qu’allait m’offrir le jeu.

Dès le début, j’ai été saisie par le fait que les personnages ne ressemblaient pas du tout aux acteurs de la série. Leurs traits étaient grossiers et terriblement inexpressifs, malgré toutes les situations et épreuves qu’ils avaient à traverser.

Inutile de vous préciser que j’ai été très désagréablement surprise par cet aspect du jeu. On aurait dit qu’il datait des années 2000. 

De plus, les environnements étaient particulièrement mal retranscrits et terriblement monotones et vides.

Passé outre ces premiers désagréments, j’ai voulu quand même profiter du jeu en essayant de mettre ces aspects négatifs de côté.

Et je me suis heurtée à la rigidité du gameplay. 

Certes, il y a bien des morts vivants au menu mais ces derniers seront tellement lents et aveugles qu’on ne se sentira jamais vraiment en danger.

Si on décide, malgré tout, d’en découdre avec eux, sachez que les combats seront, à l’image du jeu, particulièrement peu réussis. Il n’y a absolument pas de tension lors de ces affrontements et, pire encore, on essuiera pas mal de bugs par la même occasion.

Il est vraiment dommage qu’avec un tel potentiel, on ne puisse pas avoir un jeu qui tienne la route. 

On aurait presque dit qu’il a été fait à la va vite et mal fini.

Je n’irai pas jusqu’à dire que jouer au jeu fut un calvaire mais cela ne fut pas reluisant pour autant. Loin de là. 

La frustration était bel et bien au rendez-vous et j’ai été vraiment déçue par ce jeu. Peut-être en attendais-je un peu trop.

Le seul point positif que j’aurai à souligner, c’est cette possibilité de pouvoir réécrire l’histoire à notre guise grâce aux embranchements narratifs. Mais malheureusement cela ne suffira pas à sauver le jeu d’un terrible naufrage.

Conclusion

Sur le papier, “The Walking Dead Destinies” avait tout pour plaire. Et pourtant, force est de constater qu’il est loin du compte et s’enlise dans un océan de médiocrité des plus déplorables. 

C’est bien dommage et je ne peux malheureusement que vous le déconseiller, et ceci, même si vous êtes un grand fan de la série télé.

Merci pour vos lectures !

Test réalisé à partir d’une code fourni par l’éditeur.

Persona 5 Tactica (Switch / PS5 – PS4 / Xbox One – Series X / PC) : Retour gagnant des voleurs fantômes ?

Fan incontestée des voleurs fantômes, il m’était impossible de passer à côté de ce spin off de mes personnages préférés. 

J’avais vraiment hâte de retrouver mon équipe et les voir se dépatouiller face à de nouveaux adversaires. 

C’est pour cette raison que je me suis plongée, avec le plus grand des entrains, dans ce Persona 5 Tactica qui me paraissait plus que prometteur.

Alliance pour la liberté

Nous retrouvons nos chers voleurs fantômes aspirés dans une sorte de monde alternatif, étrange et oppressant. C’est un univers rongé par la guerre et tout ce qui s’ensuit. Les voleurs fantômes n’ont pas d’autre choix que de s’allier avec un groupe de résistants du nom de “Rebel Corps”.

Ces combattants de la liberté n’aspirent qu’à une chose : faire un coup d’État afin de renverser le régime totalitaire des Légionnaires.

Un zeste de Persona à la sauce tactique

Comme indiqué avec le titre du jeu, il s’agit ici d’un jeu de rôle tactique. Les combats se déroulent donc sur une arène quadrillée. Chacun son tour, les alliés et les ennemis devront se déplacer dessus et déclencher des attaques dès qu’ils en auront l’occasion : le but étant d’annihiler le plus efficacement possible l’équipe adverse.

Ce qui ne sera pas toujours une mince affaire, d’autant plus que certains environnements ne feront rien pour nous faciliter les choses. Je pense notamment à un moment où il faudra se déplacer dans une sorte de bâtisse avec des tas de portes fermées à contourner. J’avoue avoir été un tantinet frustrée par cet aspect du jeu.

Et pourtant, force est de constater que la sauce a pris de mon côté. J’ai beaucoup apprécié les combats qui étaient extrêmement dynamiques, rapides et incroyablement passionnants à suivre.

Afin d’exterminer un maximum d’ennemis sur l’arène, nos trois personnages, préalablement choisis, devront les entourer en formant une sorte de triangle. Ce qui déclenchera une attaque dévastatrice et fatale pour tous les adversaires en même temps. Impressionnant n’est-ce pas ?

Bien évidemment, avant de pouvoir faire ça, il faudra impérativement entourer les adversaires, ce qui ne sera jamais facile étant donné qu’eux aussi se déplacent à chaque tour. Mais heureusement, nous pouvons bénéficier d’un tour bonus si jamais on tombe sur le “un de plus”. 

Vous l’aurez sans doute déjà deviné, tout repose sur les mouvements en continu et il n’est donc pas question de baisser sa garde lors des combats, d’autant plus que certains ennemis se montreront particulièrement fourbes et coriaces.

Heureusement pour nos petits personnages, on a la possibilité de se cacher derrière des éléments de l’arène. Ils possèdent également chacun une attaque spéciale capable de renverser le cours d’un combat, ce qui est extrêmement appréciable.

Les affrontements sont donc vraiment sympathiques et on oublie très vite l’aspect tactique du jeu, tellement ils débordent de dynamisme et d’ingéniosité.

Les voleurs fantômes fidèles à eux-mêmes

Outre cet aspect fort judicieux et sympathique des combats, j’ai pu retrouver avec plaisir l’humour et le lien si particulier qui lie mes sympathiques voleurs de cœurs préférés. L’humour et la fraîcheur seront donc au rendez-vous pour mon plus grand bonheur. De plus, j’ai trouvé l’aspect chibi des personnages particulièrement réussis et mignons comme tout. Ils étaient davantage expressifs, voire attachants par moments. 

L’alchimie entre nos voleurs fantômes et la mystérieuse Erina fait mouche et on en redemande.


Pour ce qui est de la bande sonore, elle est très réussie et colle parfaitement au dynamisme ambiant. Elle nous accompagne donc très agréablement durant toute notre aventure avec nos voleurs fantômes préférés.

Conclusion

Quel plaisir de retrouver les voleurs fantômes de cœur au meilleur de leur forme ! J’ai vraiment passé un très agréable moment en leur compagnie. Malgré quelques petites frustrations, force est de constater que je ne veux qu’une chose, une fois cette nouvelle aventure finie, les retrouver le plus rapidement possible.

Merci pour vos lectures

Test réalisé à partir d’une version presse Switch fournie par l’éditeur.

Crymachina (Switch / PS4-PS5 / PC) : Une aventure sympathique mais non dénué de défauts

Ayant bien apprécié l’univers de Crystar malgré ses petits défauts, il me tardait de découvrir ce nouvel opus du studio Furyu.

Mais avant de commencer à vous dire ce que j’en pense, sachez que, malheureusement, Crymachina ne possède pas de sous titres français. Et qu’en plus il y a même pas mal de phases de dialogues qui ne conviendraient pas à bon nombre de joueurs et joueuses ayant du mal avec l’anglais. Ce qui est bien dommage quand on y pense.

Redevenir humaine coûte que coûte

L’histoire suit l’évolution de la jeune Lebel, une jeune fille, qui, après avoir agonisé dans un monde en déclin se réveille à Eden, un étrange univers où les êtres mécaniques ont remplacé les humains. Elle se rend compte qu’elle-même est devenue une androïde.

Son but est de redevenir humaine afin de restaurer l’humanité qui n’existe plus suite à une atroce guerre.

Commence alors un long périple où, accompagnée de deux acolytes, elle va devoir montrer si elle est digne d’être à nouveau humaine.

De vraies pipelettes dans un monde au bord de l’implosion

La première chose qui m’a frappée en jouant à Crymachina, ce sont les nombreuses phases de dialogue qui joncheront l’aventure. Pour ne pas arranger les choses et comme je le disais un peu plus haut, tout est en anglais. Et il y a quelques termes assez difficiles à comprendre, compte tenu de l’univers futuriste dans lequel vont évoluer nos personnages.

Cet aspect très bavard du jeu le ferait presque rentrer dans la catégorie des visual novel. Ce qui ne pourrait pas plaire à tout le monde.

Heureusement, il y aura également des donjons à parcourir avec de nombreux affrontements au tournant. Ils sont assez courts et se ressemblent plus ou moins. C’est un peu monotone dans l’ensemble. Mais, les combats sont très dynamiques et rattrapent un peu l’ensemble. De plus, la difficulté sera parfois bien présente et on risque de passer de vie à trépas très rapidement si on ne pense pas à faire évoluer nos jeunes héroïnes. Et qui dit évolution dit forcément longues séquences de farming à la clé, ce qui sera assez redondant à la longue.

Même si elles sont trois, nos personnages se retrouveront seules dès lors qu’elles croiseront le chemin d’un ennemi. Les attaques classiques ou chargées seront de mise et surtout il ne faudra pas oublier la parade afin d’éviter de prendre trop de dégâts du clan adverse.

De plus nous avons l’appui et le soutien d’Enoa, une androïde alliée, on pourra bénéficier de soins ou même être invulnérable, l’espace de quelques instants, ce qui est bien appréciable quand on se retrouve en difficulté face à un adversaire un peu trop fort et coriace sur les bords. Elle pourra également nous permettre de remplir plus vite notre jauge d’assaut, ce qui nous permettra de déclencher des combos et attaques destructrices !

Une fois le combat fini vient le moment fatidique où il faudra choisir quelle héroïne va monter en compétences. En effet, contrairement aux autres jeux, ici tous nos personnages ne monteront pas de level mais ce sera à nous de décider. Ce ne sera pas une mince affaire d’autant plus que certains donjons, une seule de nos héroïnes sera choisir pour les parcourir. Il faudra donc bien répartir les compétences en connaissance de cause. Il faudra, bien entendu, veiller à ce que nos jeunes combattantes aient la meilleure armurerie possible pour ne pas se retrouver dépourvues face aux boss de fin de niveau.

Un univers vide de sens

C’est ce qui m’a le plus déçue dans cette aventure. Car, outre les nombreux dialogues qui sont dénués de sens, les donjons et mondes à traverser sont désespérément vides et monotones. Du coup, on ne peut pas dire que les graphismes crèvent le plafond. Au contraire, malgré le monde futuriste dans lequel on évolue, il n’y aura pas grand-chose à voir ni à s’extasier et c’est bien dommage.

L’univers aurait gagné à être plus riche graphiquement.

Pour ce qui est de la bande sonore, elle tient la route sans en faire des tonnes non plus. Certes, elle accompagne agréablement l‘aventure mais elle ne restera pas dans les annales, ni dans nos mémoires.

Conclusion

Vous l’aurez sans doute deviné, je ressors de cette aventure un peu mitigé. Certes, tout n’est pas à jeter mais le jeu ne restera pas dans ma mémoire pour autant.

Merci pour vos lectures !

Test réalisé à partir d’une version presse fournie par l’éditeur.

Disgaea 7 : Vows Of the Virtueless (Switch – PS4/PS5 – PC) : Un retour (délirant) aux sources ?

Avec son côté décalé et loufoque, la licence Disgaea a su occuper très vite une place de choix dans mon cœur de gameuse. J’ai tout de suite accroché à son univers unique qui ne se prend jamais au sérieux. Et j’ai enchaîné les épisodes avec une certaine délectation.

C’est donc avec une grande impatience que j’ai attendu ce septième opus.

Et me voilà donc prête à retourner dans cet univers où les démons sont aussi hilarants qu’attachants.

L’argent… Toujours plus d’argent !

L’histoire de ce septième opus tourne autour de Pirilika, une jeune admiratrice du Bushido qui n’aspire qu’à réaliser ses rêves, aussi utopiques soient-ils.

Pour cela, elle va être secondé par le démon Fuji, totalement obnubilé par l’argent qu’il peut amasser ici et là.

Ces deux êtres, aux tempéraments diamétralement opposés vont devoir faire route ensemble afin de dénicher les 7 reliques infernales, permettant à leur propriétaire des pouvoirs incommensurables.

Un septième opus des plus savoureux

Comme tout bon Disgaea qui se respecte, les combats se feront sur une arène fermée, divisée en carrés. Chaque personnage devra donc se déplacer dessus afin d’atteindre et annihiler l’ennemi. Bien entendu, en face, les adversaires feront de même et il est donc primordial de veiller à ce que notre équipe ne se fasse pas décimer en un temps record.

Pour cela, on aura la possibilité d’attaquer, de se défendre ou de déplacer certains obstacles encombrants qui nous empêcheraient d’avancer par exemple. On pourra également faire appel à des combattants lors de notre périple afin de renforcer notre équipe. On aura, à notre disposition plusieurs classes de guerriers et ce sera donc à nous de faire preuve d’ingéniosité pour créer une escouade de combattants digne de ce nom.

Après avoir choisi et constitué notre équipe, on peut ensuite aller en découdre avec l’ennemi. Et ce ne sera pas toujours chose aisée car, outre les objectifs personnels à réaliser afin d’engranger davantage de points à la fin des combats, il y aura également les fameux géoblocs qui pourront soit donner l’avantage à notre équipe, soit lui donner un sacré handicap selon les effets.

Enfin, la grosse nouveauté de cet opus est la capacité de nos personnages à devenir gigantesques afin de déclencher des attaques destructrices sur nos ennemis. Très efficace, cette faculté spéciale peut complètement renverser la donne lors des combats. Mais attention, certains ennemis possèdent également cette capacité donc la plus grande vigilance est de mise.

A noter qu’à la fin de chaque combat, nos petits combattants ne regagnent pas leurs points de vie. Il est donc primordial de les soigner à l’infirmerie ou leur donner des objets de soins pour qu’ils se rétablissent avant de retourner dans l’arène.

Outre ces combats à foison, j’ai vraiment adoré replonger tête baissée dans cet univers loufoque que j’aime tant.

Et, comme l’opus est intégralement traduit en français, cela fut un véritable plaisir à savourer de bout en bout. Les blagues et autres jeux de mots sont foison et nous mettent clairement de bonne humeur.

Un univers plaisant et agréable à l’œil

J’ai toujours eu un faible pour la direction artistique des Disagea et celui-ci ne fait pas exception à la règle. Dès le début, c’est une multitude de couleurs et de bonne humeur qui nous saute littéralement au visage. Les personnages dévoilent très vite leurs caractères bien trempés et on s’attache à eux instantanément.

La bande sonore n’est pas en reste non plus et nous accompagne très agréablement durant cette aventure bondissante et hilarante. A n’en pas douter, on retrouve l’essence même de la licence et ça fait un bien fou.

Conclusion

Digaea 7 revient à la source de ce qui se faisait de meilleur dans la licence. On y retrouve toute la saveur et le fun qui a fait le succès de cette série de jeux vidéo pas comme les autres. Si, comme moi, vous adorez cet univers déjanté et complètement loufoque alors vous ne pourrez qu’apprécier ce dernier opus aussi savoureux qu’addictif !

Merci beaucoup pour vos lectures !

Test réalisé à partir d’un code fourni par l’éditeur.

Fate/Samurai Remnant (Switch / PS4 – PS5 / PC) : Une quête du Graal des plus étonnantes !

Malgré sa grande popularité, j’avoue que la licence Fate m’est assez méconnue.

Alors j’ai profité de la sortie du tout dernier opus se passant dans la Japon Féodal pour m’y plonger d’un peu plus près.

Hélas, une nouvelle fois, sachez que ce jeu ne dispose malheureusement pas de sous titres français.

La guerre pour le Saint Graal est déclarée !

Alors que le peuple coulait des jours paisibles, voilà qu’un énorme conflit gronde entre sept maitres, accompagnés de leurs « Servants ».

Tous convoitent le précieux Graal qui serait capable d’exaucer les rêves les plus fous.

Une guerre sans merci s’engage alors et l’équilibre du Royaume est fortement ébranlé.

Un hack’n slash dynamique et captivant

Le gameplay s’apparente à un musou et on sera donc amené à annihiler des tonnes d’ennemis ainsi que des boss dans un déchaînement de coups et de combos des plus haletants et dynamiques. Accompagné de notre fidèle Servant, esprit d’un guerrier puissant du passé, on se frayera un chemin parmi nos adversaires.

La prise en main est rapide et efficace. Plus on exterminera nos ennemis, plus on montera de niveau et plus on amassera des points de talents nous permettant d’agrémenter notre arbre de compétences. Il y a également la possibilité d’en récolter en accomplissant des quêtes annexes etc.

Plus l’arbre des talents sera fourni et plus on débloquera ainsi de nouveaux pouvoirs, très utiles face aux ennemis surpuissants

Concernant votre Servant, il faudra lui choisir des techniques de combat qui lui seront très utiles lors des affrontements contre les ennemis. Sachez que plus il apprendra et se perfectionnera et plus il sera efficace sur le champ de bataille, ce qui sera très appréciable pour nous.

Par contre, si on utilise un des sorts de notre Servant, on consommera inévitablement de précieux cristaux qu’il faudra récolter sur les monstres ou fabriquer. Il est donc primordial de ne pas trop en abuser sous peine de se retrouver avec un Servant fortement diminué.

Tout au long de l’aventure, il nous sera possible de créer une sorte de lien émotionnel entre notre personnage et son Servant. Pour cela il suffit de prendre les bonnes décisions et lui parler dès qu’on le pourra. Plus ce lien sera fort et plus notre duo de combattants sera surpuissant.

Outre les combats qui seront assez nombreux, on pourra également passer du temps dans les différents lieux du Japon Féodal et personnellement j’ai adoré flâner parmi les habitants et discuter avec eux. Les paysages sont très jolis et l’ambiance du Japon d’antan parfaitement retranscrite. Au détour d’une balade, on pourra accepter des quêtes annexes, nous permettant d’amasser des cristaux ou des points de talents, ce qui n’est pas négligeable.

Un style graphique plaisant

Pour ce qui est des graphismes, j’ai été conquise de bout en bout. Certes, il ne faudra pas s’attendre à des images en haute définition, mais je peux vous assurer que le charme un peu désuet de l’ensemble m’a beaucoup plu. De plus, comme je le disais un peu plus haut, l’ambiance est très réussie et on aime vraiment se balader dans les rues de ce Japon du passé.

Concernant les personnages, ils sont plein de charme et certains débordent de charisme. C’est vraiment très plaisant d’autant plus que la bande sonore est à la hauteur de mes attentes. Discrète et présente à tour de rôle, elle accompagne parfaitement cette aventure bondissante et captivante dans tous les sens du terme.

Enfin, sachez qu’il n’est pas nécessaire d’avoir fait tous les opus précédents pour apprécier celui-ci à sa juste valeur. Finalement, seule la barrière de la langue pourrait empêcher certains joueurs et joueuses de découvrir ce très bon JRPG d’action.

Conclusion

Inutile de vous préciser que je vous conseille vivement ce Fate/Samurai Remnant, surtout, si, comme moi, vous appréciez ce genre de JRPG d’action dynamique et haletant du début jusqu’à la fin.

Il est juste dommage qu’il n’ait pas bénéficié de sous titres français.

Merci pour vos lectures !

Test réalisé à partir d’un code fourni par l’éditeur.

The Legend Of Nayuta : Boundless Trails (Switch / PS4 / PC) : Que vaut ce spin off de l’univers des Trails ?

Après avoir vu le jour il y a plus de 10 ans au Japon, voilà que The Legend Of Nayuta débarque enfin dans nos contrées pour le plus grand bonheur des amoureux de la licence des « Legend Of Heroes » dont je fais partie.

Etant donné que cet épisode est totalement indépendant des autres « Trails », vous pouvez sans problème y jouer même sans connaître les autres épisodes de la licence.

Ah oui, dernière chose : comme souvent, hélas, le jeu ne dispose pas de sous-titres français.

La tête dans les étoiles

Le jeune Nayuta est, ce qu’on pourrait appeler, un doux rêveur. Avide de découvertes et de voyages, il n’aspire qu’à une chose : découvrir et explorer le plus de choses possibles.

Alors lorsqu’une étrange petite fée entre de façon un peu brutale dans sa vie, il n’hésite pas une seule seconde et décide de lui venir en aide.

Commence alors un formidable périple à travers les mondes et les saisons…

Un JRPG d’action qui en jette

Dès le prologue, on s’attache aux personnages. Je les ai trouvés extrêmement bien pensés et chacun possède un charme qui lui est propre. Avec une telle entrée en matière, comment ne pas s’impliquer dans cette aventure dynamique et colorée ?

Le gameplay est très stimulant car les combats sont en temps réel et, même si, de prime abord, ils pourraient s’avérer assez simples, il ne faudra pas se reposer sur nos lauriers pour autant. Notre jeune héros Nayuta sera perpétuellement accompagné de la petite Noi qui l’épaulera de façon très efficace durant ces nombreux affrontements avec les différents ennemis qu’il croisera sur son chemin.

Plus ils vaincront de monstres et plus Nayuta va monter de niveau et devenir plus puissant. Pour ce qui est de la petite Noi, ses sorts évolueront au fur et à mesure qu’ils viendront à bout des mini boss dans certains niveaux. A noter qu’une étroite collaboration entre eux sera de mise d’autant plus que certains ennemis pourraient être immunisés à tel ou tel élément. Il est donc primordial de bien préparer les facultés magiques de Noi avant de partir à l’aventure. De plus, ses sorts ne sont pas infinis et il faudra parfois attendre que ces derniers se rechargent avant de pouvoir attaquer à nouveau avec elle. Nayuta devra alors faire en sorte de ne pas décéder durant ce court laps de temps.

Outre les combats qui seront assez nombreux, on aura également pas mal de phases de plateforme à traverser. Je reconnais que ces moments ont été particulièrement douloureux pour moi qui suis vraiment très nulle dans ce domaine. Du coup, le pauvre Nayuta perdait bêtement des points de vie en chutant dans le vide ou en se faisant empaler sur des pics.

Sachez qu’avant de braver l’ennemi, il sera nécessaire de se ravitailler. Mais ici point de potion magique ou quoi que ce soit d’autre pour guérir de nos blessures. Non, il faudra soit demander à une amie de nous préparer un bon repas soit le préparer soi-même grâce aux ingrédients qu’on récoltera durant notre périple. On mettra ensuite ces délicieuses victuailles dans des lunchbox et on pourra y puiser dedans dès que la santé du jeune Nayuta descend un peu trop bas.

Bien entendu, si on veut faire de petites pauses au milieu de l’aventure, sachez qu’il nous est possible d’alimenter le musée du village avec nos dons. Il s’agira d’espèces marines ou autres qu’on aura ramassé tout au long des différents donjons. J’ai pris beaucoup de plaisir à collecter ces espèces et les ramener au musée pour agrémenter sa collection.

Un jeu à l’épreuve du temps

Etant donné que le jeu d’origine n’était sorti que sur PSP au Japon, je savais que les graphismes n’allaient pas être de très haute volée. Et force est de constater que certains environnements étaient bourrés d’aliasing pas très jolis. Heureusement le design des personnages est vraiment très mignon et leurs mimiques sont adorables comme tout.

J’ai été surtout séduite par la bande sonore du jeu qui était vraiment parfaite tout au long de mon aventure en compagnie de Nayuta. Tour à tour dynamique, enjouée et émouvante, elle a su véhiculer pas mal d’émotions. Malgré les phases de plateformes qui ne sont pas folichonnes me concernant, j’ai passé vraiment de fantastiques moments en compagnie de Nayuta et ses amis.

Conclusion

« Legend Of Nayuta » est un très sympathique spin off qui ravira certainement tous les amateurs de la licence « Legend Of Heroes. L’aventure est dynamique et captivante et ceci dès le prologue.

Le seul bémol est bien le manque de traduction qui risque d’empêcher certains joueurs de découvrir ce très sympathique « Legend Of Nayuta ».

Merci pour vos lectures !

Test réalisé à partir d’un code Switch fourni par l’éditeur.

Cette entrée a été publiée le 29 septembre 2023. 1 commentaire